Publié le 13 juillet 2021

Zoom sur Jérôme Brossais, R&D Manager chez Pryntec

Présent dans l’entreprise depuis plus de 20 ans, Jérôme Brossais, R&D Manager, revient sur son parcours depuis son arrivée et nous parle de ses ambitions futures…

Présente-toi en quelques phrases :

Je m’appelle Jérôme BROSSAIS, 44 ans, marié et 3 enfants. Je considère que l’on a qu’une vie et qu’il faut profiter de chaque instant.

De nature sportive, je suis « coach » de football pour les catégories enfants. J’aime également courir pendant la pause de midi avec mes collègues pour garder la forme et réfléchir autrement ; relever de nouveaux défis ; et voyager en France et à l’étranger pour comprendre le monde qui nous entoure.

Parle-nous de ton parcours professionnel et de la façon dont tu es arrivé chez Pryntec :

Après un BAC E, j’ai commencé par un IUT de Mesures Physiques. J’ai ensuite intégré une école d’ingénieur en Informatique, Électronique et Image. Je suis alors arrivé chez Pryntec pour effectuer mon stage d’ingénieur en Mars 1999. Après celui-ci, j’ai continué en alternance DEA-DRT pendant 2 ans.

Pryntec était pour moi l’entreprise idéale, car à l’époque il n’y avait pas de produits informatiques et pas de logiciels : il fallait tout créer en partant de zéro !

Pendant 22 ans, j’ai évolué, appris et compris, aussi bien sur les plans techniques, humains, opérationnels qu’en relation commerciale. Aujourd’hui, je manage l’équipe R&D Pryntec, composée d’une vingtaine de salariés.

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ta fonction ?

Mon rôle actuel est de manager l’équipe de Recherche & Développement, c’est à dire gérer le quotidien et l’accompagnement sur le moyen et le long terme. Il s’agit également de structurer le service R&D. Par exemple, j’ai spécialisé les équipes afin d’avoir des compétences très fortes dans chaque cœur de métier : Mécatronique, Informatique, Intelligence Artificielle et Applications mobiles.

En parallèle, je participe aux brainstormings et à l’évolution des produits et des projets clients de Pryntec. Je gère aussi les relations externes, comme les partenariats avec les laboratoires de recherche et quelques fournisseurs et partenaires.

Je tire une grande satisfaction d’observer l’évolution de salariés arrivés en tant que stagiaires, testeurs ou développeurs junior ; grandir en même temps que leurs compétences, leur maturité et leur confiance en eux. Notre société est idéale pour apprendre et évoluer en sortant de l’école : « former est dans notre ADN ».

Quels sont tes challenges à relever en 2021 ?

Selon moi, le premier challenge consiste à terminer le travail que l’on a commencé : nous travaillons sur plusieurs beaux sujets en parallèles.

Ensuite, il faudrait agrandir et structurer d’avantage l’équipe pour être plus réactif aux demandes du terrain et traiter plus de projets clients. Un produit ne représente que 50% du travail, les 50% restants sont liés à tout le service autour du produit. Cela reboucle avec un autre challenge : être encore plus attractif pour recruter grâce à notre cadre de vie, le télétravail équilibré, notre CET et enfin l’actionnariat-salarié pour maintenir la motivation au quotidien et à plus long terme.

Un dernier défi serait de réussir la création de nouveaux produits par l’innovation et la créativité interne.

Quelles sont les clés du succès selon-toi ?

De mon point de vue, un manager doit définir des règles globales et cohérentes pour tout le monde : une équipe se construit dans l’équité. Ensuite, il faut montrer l’exemple et redoubler d’efforts dans les difficultés pour gagner la confiance des collaborateurs.

  • Au quotidien : suivre leur travail en se mettant à leur place, faire confiance en donnant peu à peu de l’autonomie, toujours rester à disposition et à l’écoute.
  • En période tendue : toujours (essayer de) rester calme et posé, sans perdre de vue les vraies priorités. Toutes les décisions restent du bon sens.
  • En période normale : se remettre en question, ne pas avoir peur du changement et toujours rester en veille technologique.
  • En période euphorique : partager les fruits du travail.

D’un point de vue plus général, je dirais que les clés du succès sont d’écouter le terrain ! Ce sont les commerciaux, techniciens, opérateurs en production, etc. qui récoltent les besoins et les idées. Ensuite, je suis pour les décisions collaboratives qui évitent les mauvais choix : ceux qui ne savent pas ce qu’il faut faire, savent parfois ce qu’il ne faut pas faire.